L’année 2017 a été riche en activités visant le parachèvement de l’édification maghrébine

L’année 2017 a été riche en activités et réalisations visant le parachèvement de l’édification maghrébine, la consécration de ses bases, l’activation de ses structures et institutions et la concrétisation de ses objectifs, a indiqué le Secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

Dans un communiqué publié à l’occasion du 29e anniversaire de la création de ce groupement régional le 17 février 1989, le Secrétariat général de l’UMA a émis le souhait de voir aboutir les efforts déployés pour la tenue de la 35 ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères, en préparation de la septième session du Conseil de la présidence de l’Union.

L’Union est un projet ambitieux auquel se sont attachés des générations successives, souligne le communiqué, rappelant que la célébration de l’anniversaire de sa création, en tant que projet d’intégration régionale lors du sommet de Marrakech tenu le 17 février 1989, est une occasion pour mettre en exergue l’action de l’union dans les domaines politiques, économiques, culturels et sociaux, en vue de consacrer son rôle et d’en faire un pôle de développement, de sécurité et de stabilité.

Les cinq institutions de l’union du Maghreb avaient exprimé, lors de la première réunion du genre organisée par le secrétariat général en octobre dernier, leur conviction totale que la septième session du Conseil de la Présidence de l’Union permettra de surmonter les divergences et résoudre les problèmes existants, ce qui permettra sans doute d’atteindre les nobles objectifs pour lesquels l’UMA a été créé, basés sur l’histoire commune, l’appartenance géographique, la religion et le destin commun des pays membres de l’Union.

Ces facteurs ont joué un rôle important dans la lutte menée par le mouvement national au Maghreb depuis la colonisation de l’Afrique du Nord, et ont consacré chez les peuples maghrébins le sentiment de solidarité et de synergie des efforts, en vue de gagner la bataille de la libération.

Depuis sa création l’UMA a réussi le parachèvement de son système institutionnel à travers la mise en place des institutions de l’Union et de ses structures : Secrétariat général à Rabat, Conseil consultatif à Alger, Instance judiciaire à Nouakchott, l’Université maghrébine et l’Académie maghrébine des sciences à Tripoli et la Banque maghrébine pour l’investissement et le commerce extérieur à Tunis.

Le processus d’édification et d’intégration maghrébin a connu d’importantes réalisations sur le terrain, ajoute la même source, faisant remarquer que les quatre commissions ministérielles spécialisées relevant de l’UMA (sécurité alimentaire, économie et finances, infrastructures, ressources humaines) ont pu atteindre des niveaux d’intégration avancés dans le domaine du renforcement des capacités humaines notamment les jeunes, et ce en développant une stratégie maghrébine commune prenant en compte les préoccupations des jeunes, la création d’institutions pour rassembler la jeunesse maghrébine et la préparation de programmes exécutifs, visant à éduquer des générations convaincus par le projet maghrébin et adhérant à ses idéaux.

Dans le domaine des infrastructures, il y a lieu de citer l’élargissement de l’autoroute du Maghreb, l’exploitation du réseau maghrébin des fibres optiques (Ibn Khaldoun), ainsi que l’avancement des études réalisées sur le train à grande vitesse.

Dans le domaine de la sécurité alimentaire, plusieurs efforts ont été déployés en matière de lutte contre la désertification, les Organismes nuisibles à l’agriculture, les animaux et l’environnement et d’autres programmes communs de développement, alors que dans le domaine commercial, les efforts ont focalisé sur la poursuite de l’élaboration des protocoles relatifs au projet d’une convention pour l’établissement d’une zone de libre-échange entre les pays de l’Union en matière d’évaluation en douane, de système de règlement des différends et de règles d’origine.

Compte tenu des défis communs rencontrés par les pays du Maghreb, notamment les menaces transfrontalières, économiques ou sociales liées à la propagation du chômage des jeunes et l’échec des programmes de développement, l’action maghrébine commune requiert plus que jamais, davantage de coordination et de concertation en mettant l’intérêt du Maghreb au-dessus de toutes les considérations.

L’intégration économique maghrébine devra contribuer à la réalisation de la croissance des économies des pays du Maghreb, leur permettant ainsi de faire face à leurs crises économiques causées par les crises financières et économiques internationales successives, conclut le communiqué.